LE DOMAINE LAGILLE

D E S   R A C I N E S

Présentation

D’abord, il y a des racines. Vincent et Maud le disent et le vivent.
« Nous sommes à Treslon depuis 1818. Vignerons depuis le 17ème siècle. Je ne sais même pas s’il serait possible de nous imaginer ailleurs qu’ici. C’est une forme d’évidence. De quelque chose qui ne s’interroge pas » explique le premier.

Maud et Vincent sont frère et sœur. 13 années les séparent. Maud est la première à rejoindre le domaine, en 2002. Bernard et Marie sont encore à la tête de la structure qu’ils ont reprise en 1974. Son envie est précise : la vigne.

« J’aime la nature, et le travail de la vigne. C’est ma passion. Je pense que c’est un héritage de mon enfance. J’ai toujours aimé être à cet endroit. Il y a quelque chose de simple, de franc, d’entier. ».

En 2012, Vincent rejoint à son tour l’aventure. Avec des idées et des envies plein la tête. Méthodes culturales, vinification, image de la marque, organisation du travail, stratégie commerciale : il a envie d’expérimenter, d’inventer, de faire grandir le patrimoine familial. Passionné, engagé, consciencieux, il s’engage dans chacune des facettes de son métier.

« J’ai envie et besoin d’être partout. La vigne me permet d’être dehors, au plus proche de la nature. Le vin, c’est le partage, le plaisir. La commercialisation, c’est l’aboutissement ! Je crois que si j’avais un vœu, ce serait simplement d’avoir plus de temps ! »

Sans oublier que le domaine n’est pas uniquement viticole.
« Nous sommes également agriculteurs. Mon grand-père se définissait comme tel, que ce soit pour tout ce qui concernait les grandes cultures ou pour les vignes. Ce sont nos parents qui choisissent de lancer une marque de champagne et de donner une autre dimension à la partie viticole. Mais l’agriculture est toujours là. Bien présente.Et c’est important pour moi. Quand j’étais plus jeune, je parlais de devenir ‘agriculteur vigneron’. Il y a de cela dans ma manière d’aborder ce métier ! »

Au fil des années, Vincent apprend, essaie, tente, expérimente, avance, progresse, et définit le vigneron qu’il souhaite être.

« J’ai tâtonné plusieurs années. Avec Maud et Claire (deuxième de notre fratrie qui a travaillé avec nous de 2004 à 2021), nous nous interrogions constamment. En 2017, j’ai eu un déclic. En lien avec une formation sur la question des sols. C’est devenu limpide. Je voulais des vins de terroir. Des vins qui viennent raconter nos racines. Racines familiales, mais racines culturales également. Pour cela, je voulais que la terre puisse s’exprimer, que la vigne puisse aller puiser profondément dans la terre. Nous avons donc entrepris de modifier nos pratiques culturales. Et aujourd’hui, nous avons fait le choix d’aller vers une certification biologique. »